mardi 25 avril 2017

N’allez pas voter! Fabriquez vos rêves!

 

Le vote ne profite pas à l’Humanité, ce sont les rêves qui nourrissent l’avenir ! Les rêves sont les armes les plus terribles contre les tyrans. Tant que les Hommes vivent , ils rêvent.

Ca recommence, on nous fustige au sursaut républicain, pour faire barrage aux gars de la marine. Mieux vaut un banquier de haute volée , adoubé par le Medef, qu’une nazillonne fille d’un tortionnaire. Peste ou choléra? La gerbe ou la colique ?

L’un promet des larmes et du sang, l’autre pas moins. Le banquier de chez Rotchild nous met en garde contre l’hydre fasciste, alors qu’il sort d’un gouvernement qui a fait gazer et matraquer les sans papiers , les salariés en lutte, alors qu’il a fait appliquer les pires lois de la Veme république sans aucun vote, alors qu’il a fait une politique aux antipodes des promesses données.
Macron, il est utile de le rappeler à mis en, place une procédure qui complique, voire empêche,  la saisie des tribunaux de prud’hommes pour les salariés, dans un gouvernement qui a arrêté les élections à cette juridiction.
Macron promet aussi , des heures sup pas payées, un code du travail raboté par ordonnance, des alloc chômedu suspendues. Faut il vraiment le plébisciter ?
Valls le cogneur, appelle à l’unité en misant sur Macron et se pose en héraut de la loyauté (rires), lui qui a trahit jusqu’à son propre parti, pourtant passé maître dans l’art de la trahison sociale. Gataz appelle à la « résistance » contre Le Pen, avec Macron. Il ne manque que Dark Vador , Pétain et le docteur Petiot à cet appel pathétique.


Si nous ne nous reconnaissons pas plus dans le programme de Le Pen que celui de Macron, ce vote nous concerne pas.
Qu’ils se démerdent !!

Le vote c’est l’outil de l’acceptation du moins pire dans l’orchestration politique. C’est arracher notre responsabilité pour une politique anti-sociale que nous n’avons pas voulue. A force de voter pour le moins pire, depuis des dizaines d’années, nous avons le choix aujourd’hui entre un banquier qui juge les chômeurs trop payés et une fasciste.

Les professionnels de la politique ont peur, peur du front national qu’il s ont instrumentalisé depuis des décennies, pour justement gouverner par la peur. Pour toute réponse , opposons l’abstention ou le vote blanc, et qu’ils se démerdent.

Aucune avancée sociale n’a été donnée par les urnes. Les avancées de 1936 sont à mettre au crédit des 9 millions de grévistes. C’est la pression sociale qui a toujours forcé les gouvernants à lâcher des législations en faveur des plus démuni(e)s .Aujourd’hui encore, il serait vain de croire que Macron serait mieux que Le Pen,
Macron est le candidat des banques , des patrons , des professionnels politiques en mal de poste.

Le jeu républicain du poker truqué montre une donne favorable à plus de 65 % pour la droite, de la plus classique à la plus extrême, la gauche composite toute mouillée ne pèse à peine que 25 %, sans tenir compte des divisions.
Les urnes sont stériles et ne donneront rien

Mémoire sociale
Aux pires moment de notre histoire, c’est le rêve d’un monde meilleur qui a permis notre futur. Alors que l’occupant régnait, des fous se sont mis à rêver. Ils ont pensé un monde où les malades seraient pris en charge, où les loisirs seraient dus, où l’on serait payé quand l’age ne nous permettrait plus de travailler, un monde où la maladie, la misère, l’ignorance reculeraient. C ’est ce rêve construit, abouti que Macron et Le Pen veulent nous prendre. La seule façon de résister c’est de voir un rêve plus loin. Un rêve où les Femmes et Hommes n’ont pas de compte à rendre aux banquiers et aux fascistes.

Nous savons faire.
Depuis plus d’un siècle les salariés ont arraché les conditions que les patrons et les puissants leur refusaient. C’est compliqué, parce que nous devons penser par nous même dans un monde formaté.

Ce sont juste nos rêves que nous devons mettre sur pieds, et pas les désirs d’un banquier ou d’une nazillonne.

N’allons pas voter, ils ne sont pas nos maîtres

Tours le 25 Avril 2017