Le vote ne profite pas à l’Humanité, ce sont les rêves qui nourrissent l’avenir ! Les rêves sont les armes les plus terribles contre les tyrans. Tant que les Hommes vivent , ils rêvent.
Ca recommence, on
nous fustige au sursaut républicain, pour faire barrage aux gars de
la marine. Mieux vaut un banquier de haute volée , adoubé par le
Medef, qu’une nazillonne fille d’un tortionnaire. Peste ou
choléra? La gerbe ou la colique ?
L’un promet des
larmes et du sang, l’autre pas moins. Le banquier de chez Rotchild
nous met en garde contre l’hydre fasciste, alors qu’il sort d’un
gouvernement qui a fait gazer et matraquer les sans papiers , les
salariés en lutte, alors qu’il a fait appliquer les pires lois de
la Veme république sans aucun vote, alors qu’il a fait une
politique aux antipodes des promesses données.
Macron, il est utile
de le rappeler à mis en, place une procédure qui complique, voire empêche, la
saisie des tribunaux de prud’hommes pour les salariés, dans un
gouvernement qui a arrêté les élections à cette juridiction.
Macron promet aussi
, des heures sup pas payées, un code du travail raboté par
ordonnance, des alloc chômedu suspendues. Faut il vraiment le
plébisciter ?
Valls le cogneur,
appelle à l’unité en misant sur Macron et se pose en héraut de
la loyauté (rires), lui qui a trahit jusqu’à son propre parti,
pourtant passé maître dans l’art de la trahison sociale. Gataz
appelle à la « résistance » contre Le Pen, avec Macron.
Il ne manque que Dark Vador , Pétain et le docteur Petiot à cet
appel pathétique.
Si nous ne nous
reconnaissons pas plus dans le programme de Le Pen que celui de
Macron, ce vote nous concerne pas.
Qu’ils se
démerdent !!
Le vote c’est l’outil de l’acceptation du moins pire dans
l’orchestration politique. C’est arracher notre responsabilité
pour une politique anti-sociale que nous n’avons pas voulue. A
force de voter pour le moins pire, depuis des dizaines d’années,
nous avons le choix aujourd’hui entre un banquier qui juge les
chômeurs trop payés et une fasciste.
Les professionnels de la politique ont peur, peur du front national
qu’il s ont instrumentalisé depuis des décennies, pour justement
gouverner par la peur. Pour toute réponse , opposons l’abstention
ou le vote blanc, et qu’ils se démerdent.
Aucune avancée sociale n’a été donnée par les urnes. Les
avancées de 1936 sont à mettre au crédit des 9 millions de
grévistes. C’est la pression sociale qui a toujours forcé les
gouvernants à lâcher des législations en faveur des plus
démuni(e)s .Aujourd’hui encore, il serait vain de croire que
Macron serait mieux que Le Pen,
Macron est le candidat des banques , des patrons , des
professionnels politiques en mal de poste.
Le jeu républicain du poker truqué montre une donne favorable à
plus de 65 % pour la droite, de la plus classique à la plus
extrême, la gauche composite toute mouillée ne pèse à peine que
25 %, sans tenir compte des divisions.
Les urnes sont stériles et ne donneront rien
Mémoire sociale
Aux pires moment de notre histoire, c’est le rêve d’un monde
meilleur qui a permis notre futur. Alors que l’occupant régnait,
des fous se sont mis à rêver. Ils ont pensé un monde où les
malades seraient pris en charge, où les loisirs seraient dus, où
l’on serait payé quand l’age ne nous permettrait plus de
travailler, un monde où la maladie, la misère, l’ignorance
reculeraient. C ’est ce rêve construit, abouti que Macron et Le
Pen veulent nous prendre. La seule façon de résister c’est de
voir un rêve plus loin. Un rêve où les Femmes et Hommes n’ont
pas de compte à rendre aux banquiers et aux fascistes.
Nous savons faire.
Depuis plus d’un siècle les salariés ont arraché les conditions
que les patrons et les puissants leur refusaient. C’est compliqué,
parce que nous devons penser par nous même dans un monde formaté.
Ce sont juste nos rêves que nous devons mettre sur pieds, et pas les
désirs d’un banquier ou d’une nazillonne.
N’allons
pas voter, ils ne sont pas nos maîtres
Tours le 25 Avril 2017